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MARIE-HÉLÈNE ROCHET

peinture

Ma mère me promenait le jeudi dans les expositions et les musées parisiens. Ainsi ma mémoire d’enfant est pleine de belles images.
Mais mes études furent tumultueuses.
En 1961, je vivais à Londres, c’était l’époque d’Helen Shapiro, de cliff Richard et des shadows et je me souviens encore de mon émotion devant une aquarelle de W.Turner et de ma stupéfaction devant des toiles de Dali.
Puis je partis quelques semaines en Italie, Adriano Celantano chantait « Preghero », et moi je découvrais les primitifs italiens et les peintres de la Renaissance. Ce fut un éblouissement.

De retour en France, je repris des études pour travailler ensuite dans différents laboratoires de recherches pharmacologiques.
J’ai aimé ce métier.

De 1973 à 1977, j’étudiais dans un atelier d’Arts Plastiques dans lequel j’eus la chance de rencontrer des professeurs qui surent me donner le ticket d’entrée dans la création. Je les en remercie. Et commença le voyage dans la peinture, exaltant, passionnant et parfois angoissant avec peu de halte. Sur la toile se déversait l’indicible. La fêlure se manifestait sous plusieurs formes. Brisures, cassures, fractures.
Et puis après avoir exorcisé tous les départs, une série intitulée « Bye » clôtura cette époque obsessionnelle – merci Mr Freud.
Et le voyage se poursuivit moins chaotique.
Mon travail s’est toujours construit autour de séries inspirées par les émotions, les événements et les questionnements de ma vie.

Après avoir utilisé longtemps la peinture à l’huile, puis un peu d’acrylique et des pigments de cuivre en les projetant sur une toile à l’aide d’une soufflerie, pour ne pas laisser l’empreinte du pinceau, que j’utilisais seulement pour les glacis successifs et la ligne d’un dessin, j’intégrais des feuilles de cuivre et des morceaux de miroirs brisés à ma toile. Puis un film plastique est venu recouvrir la peinture pour laisser scintiller la lumière sur lequel j’installais des personnages qui se croisent en habits de plastique.
Ma dernière série rend hommage aux peintres anciens que j’ai aimés et qui m’ont donné la passion de l’art.

Ainsi j’ai fait reproduire sur une toile un de leurs chefs d’œuvres, et par dessus j’ai recrée un décor en peinture à l’huile pour y déposer des femmes assises comme sorties du décor de ce chef d’œuvre.
Elles sont plastifiées aussi car c’est l’époque qui veut cela.

 


 

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